Ça c'est une vraie descente !

Je crois que vous le savez tous, j'aime la Nature. Je suis de ceux là même qui pensent qu'elle nous donne beaucoup sans que nous ; de notre côté ; nous lui rendions ce qu'on lui doit : notre protection. Et j'aimerai que ce précepte fasse également autorité pour tout le monde dans la pratique du Vélo-Tout-Terrain.

Raison pour laquelle je n'ai que peu d'attrait pour les itinéraires aménagés, excepté quand ils sont implantés dans les stations de ski où trônent déjà les remontées mécaniques et tous les aménagements nécessaires aux skieurs pour qu'ils viennent s'y entasser et y dépenser leur fric sans compter.

Je ne souscris pas du tout à cette nouvelle tendance qui poussent les pratiquants du "mountain bike" à aménager les sentiers de nos montagnes un peu partout, y compris dans les coins les plus reculés. Je crois sincèrement que l'amalgame est fait entre "entretien" et "aménagement" d'un itinéraire.

C'est aussi la raison qui me fait hésiter à renouveler mon adhésion à la "Mountain Bikers Fondation" ; la présence de cette pelle dans leur nouveau logo me dérange considérablement. J'y aurais plutôt mis à la place une machette ou une débroussailleuse, voire une tronçonneuse à petit guide-chaîne. La pelle ne sert qu'à façonner le sol. La MBF considère qu'il faut en passer par cette étape pour limiter l'érosion due aux passages des VTT. Je pense que s'il y avait moins de passages on en serait pas là. Il y a bien de nombreux endroits où les vélos ne circulent pas et où l'écoulement des eaux naturelles modifient les sols sans que l'Homme n'y puisse quoique ce soit. Je suis même sûr que par déviance cette fameuse pelle n'est pas étrangère à l'élaboration ici d'un tremplin, là d'un virage relevé. Le ponpon à mes yeux c'est l'aménagement de ces pistes de bois au-dessus du sol au milieu de nul part... A quoi ça rime tout ça ?

Bref, vous l'aurez compris, j'aime quand c'est la Nature qui nous offre un beau terrain de jeu que je peux partager avec mon vélo. C'est une osmose.

 

 

Qu'il n'y ait pas de malentendu. Sur ma sortie d'hier, j'ai tenu à découvrir le travail effectué par une équipe de vététistes bénévoles du Rouret qui ; en préparation d'une épreuve multi-sports de type familial  ; vient de réaliser l'ouverture d'un petit sentier ("aménagé" donc) sur une portion de quelques 300 mètres. Je n'y ai vu que bien peu de coups de pelle, si ce n'est au départ où même quelques rondins de bois ont été placé pour tenir la terre ainsi amenée. Ensuite, ce n'est que "nettoyage". J'entends par là, coupe des arbustes épineux et autres plantes parasites et/ou envahissantes et enlèvement de quelques gros cailloux par-ici, par-là. Rien de bien méchant dans une zone où déjà sont présent un peu plus en aval de nombreux tremplins. "Il en faut pour tous les goûts", me direz-vous...

Pour la petite histoire, sur cette même portion de sentier hier, mon chrono affiche plus de 11 minutes ! J'ai comme l'impression que mon chrono inclus la petite pause dans l'herbe où j'ai pu immortaliser mon vélo (voir photo ci-dessus).

Non pour moi une vraie descente, c'est un itinéraire où le sol ne porte les stigmates que du passage des hommes à pieds, à cheval, en vélo, (à moto aussi puisqu'il en faut pour tous les goûts...) et rien d'autre. Forcément, pour que de tels sentiers restent accessibles, il leur faut un entretien régulier. Souvent les passages de chacun suffisent, mais parfois le simple fait d'avoir un sécateur dans le sac simplifie bien les choses pour tout le monde. Pour les bois morts, il est vrai qu'une tronçonneuse est parfois indispensable. Surtout ; un arbre vivant doit le rester ; s'il gêne, c'est à l'usager de l'éviter !

 

 

Et vous voulez un petit secret ? J'ai découvert un single comme je les aime la semaine passée. Malheureusement en montée. Je tenais fermement à le découvrir en descente. Depuis hier ; c'est fait !

Je vous le livre brut, j'espère qu'il le restera. Je l'ai nommé sur Strava "DH des Poulinières-Lauron". Une descente sinueuse sur la première partie ; entre les arbres, arbustes et rochers tout en restant en sous-bois avec peu de vitesse. Il y est même assez amusant d'éviter de prendre son cintre dans une branche tout en passant une marche par exemple. La seconde partie est bien plus rapide car davantage nettoyée par le propriétaire du vallon, mais cela ne l'empêche pas de rester assez piégeuse de par ses racines bien là et la présence du petit cours d'eau "Le Lauron" où il reste toujours possible de plonger par endroits. Ce qui n'a pas été le cas d'un précédent "rider" qui y a réalisé le temps de 5:00 tout rond. Quand à moi, j'affiche 3:55 pour un premier run qui sera largement à la portée de la plupart d'entre vous (bande de requins du KOM).

J'ai volontairement stoppé ce segment au début du "Vallon de Bauhinia" car la suite est beaucoup trop roulante et dénuée de tout intérêt technique. J'ai même failli entrer en collision avec deux randonneuses à cheval hier... Après m'être arrêté, je m'en suis excusé, vous pensez bien.

Bénéfice de cet incident, j'ai décidé d'aller m'aventurer dans un petit sentier quelques mètres plus loin qui semblait vouloir remonter en parallèle de ce que je venais de descendre. Où allait-il m'emmener ? Mais sur le "Chemin des Combes" pardi ! C'est ce même monotrace que je cherchais il y a au moins 2 ans alors que je faisais une petite virée avec Eliott il me semble.

 

 

Vous l'aurez compris, je ne vais pas tarder à retourner sur ce même sentier, mais dans l'autre sens encore une fois. Je vous dirai si ça vaut le coup d'y créer un autre segment en descente.

Mais "Naturelle" la descente ! ;)

 

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