Au clair de lune

Voilà ce qui arrive quand on part dans la précipitation : on oublie forcément quelque chose...
Hier soir, c'est ma lampe frontale qui m'a manquée, mais il aurait fallu qu'il fasse nuit au moment de partir pour que je m'en rende compte.

Je savais pourtant que j'allais courir en fin d'après-midi puisque j'ai même demandé à Jean-Luc que je retrouvais à la sortie des écoles, s'il voulait exceptionnellement se joindre à moi. Mais comme on dit, les affaires familiales ont ma priorité si bien que je ne sais pas vraiment toujours vers quelle heure je vais chausser mes runnings.
C'est sur le coup des 17h hier que j'ai pu me libérer. A la polaire en gore-tex, aux collants et aux indispensables bandana et smartphone, je rajoutais ma paire d'écouteurs. J'avais déjà fait l'expérience de courir en musique une première fois, mais sans y trouver beaucoup d'intérêt puisque j'adore écouter les bruits de Dame Nature.
67068_3694170048789_1933326857_n.jpgHors hier, avec la nuit tombante, je n'avais pas réellement envie de me sentir tout seul. Peut-être les restes d'un petit traumatisme dû à mes deux rencontres avec mes amis les sangliers... ;)

Bref, après 15 minutes de course sur le bitume, je me suis dit :

Bertrand, ce soir tu vas courir sous les lampadaires !

Et c'est ce que j'ai fait. Même si j'ai hésité quelques secondes en arrivant au "Camps Romain" du Rouret. A savoir si je tentais d'abord une montée sur l'antenne ou si je retournais de suite sur le village pour y faire une boucle supplémentaire.
J'ai pris l'option n°2.
Et pour cette fois j'ai été ravi d'avoir de la musique dans les oreilles car courir sur route à l'heure de la sortie des bureaux est synonyme de courir au milieu des pots d'échappement. Quitte à avoir l'odeur, mieux vaut ne pas avoir le bruit.

Pour la petite histoire, mon genou gauche a été assez douloureux lors de cette sortie où je n'ai pas vraiment forcé plus que d'habitude... Vous me connaissez bien ; vous me voyez forcer plus que de raison ? Dans quel but ? Plaisir. Que du plaisir.

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