Pas de jus

Décidément, les changements d'heure de l'hiver me réussissent de moins en moins. C'est pas beau de vieillir ! C'est un fait, je me traîne sur les parquets comme partout ailleurs. Heureusement, j'ai toujours autant de plaisir à enfiler mon bandana...

Peu de monde à la séance d'entraînement d'hier soir, il y'avait pourtant pas de match de foot à la TV...

Un terrain de cours dispensé par Alain avec 3 jeunes badistes ; 3 autres terrains où se sont disputés des doubles, excepté en deuxième partie de soirée où j'ai décidé de me frotter en simple à Olivier G. que je n'ai jamais réussi à battre.
Il y a bien quelques sets où j'ai réussi à l'accrocher, mais sur la longueur il est en meilleure condition physique que moi.
Hier encore, ça a été une évidence. Je m'incline 21-16 dans le premier set, puis 21-12 dans le second alors que quelques minutes plus tôt il ne menait encore que 15-12.

Bref, à une certaine heure avancée ou à partir d'un certain temps de jeu ; peut-être les deux combinés ; je m'effondre totalement. Plus de jus, surtout dans le jeu de jambes.
Je me sens alors lourd sur mes appuis, incapable de bondir vers les amortis ou de sauter en extension sur les smashes. Un sumo.

Mais je m'entête.
Troisième set. Pas une "belle" puisque j'ai tout perdu, mais l'envie d'en découdre une nouvelle fois et tenter de faire mieux.
Problème, je ne suis pas Ben Johnson, Richard Virenque ou Christian Estrosi (bah quoi, il a bien dû y recourir du temps où il était encore motard...). Et quand on est mort, on est mort.
Verdict : 21-7 !
L'heure est venue de remballer.

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