Dix p'tits tours et puis Tanneron

Ainsi font, font, font, les petites bicyclettes. Ainsi font, font, font, dix p'tits tours et puis Tanneron.

C'est bien beau de trouver un petit titre sympa pour épater la galerie (qui a dit "faire le buzz" là-bas au fond ? Non parce qu'avec mon nombre d'abonnés et l'apathie qui les caractérise, j'en suis encore loin ! Sauf si vraiment pas un billet ici ne mérite plus de lecteurs...), mais faudrait au moins que ce dernier colle à la réalité. Car en fait je suis monté à Tanneron avant de faire quelques tours de vélodrome...

 

 

Et je n'ai pas fait semblant. Par peur de ne pouvoir être de retour à l'heure de la fin d'entraînement de foot de mon fils. J'ai donc chauffé la gomme assez rapidement sur le faux-plat montant vers Pégomas ; d'ailleurs c'était quasi contraint et forcé car la Direction de l'Equipement du coin n'a rien trouvé de mieux que de mettre un terre-plein central sur toute la route d'accès à cette vallée. Donc forcément, quand tu as une voiture au cul, si tu veux pas qu'elle te dépasse en te frôlant, et ben tu pédales comme un taré. Et si tu le fais pas, tu augmentes tes chances de te retrouver au tapis parce que le mec derrière toi, finit de s'impatienter de retrouver bobonne à la maison et te culbute pour passer en force. Voilà la réalité des faits !

Heureusement, dès les premières rampes vers Tanneron, quasiment plus de voitures et si oui des touristes pour la plupart, qui roulent "pépère". "Pépère" comme le cycliste tout blanc de cheveux et un sac à dos en prime qui m'a déposé dans la dernière rampe ! Je vais pas vous trouver une excuse mais j'étais en pleine crise aigûe de flatulences, et d'un petit soucis mécanique au niveau de la tension de mon câble de dérailleur arrière. J'ai donc du m'arrêter au moment où il me dépassait, mais ce n'est pas pour autant que je suis parvenu à revenir dessus. Sauf dans l'énorme toboggan de la descente vers Mandelieu ; avec une vue superbe sur la mer en prime.

Un peu plus d'une heure et dix minutes plus tard, je me retrouvais aux abords du stade de Coubertin à Cannes -La-Bocca et décidais de "me finir" sur le vélodrome. Deux cyclistes étaient déjà présents mais qui roulaient sur l'extérieur de l'anneau, signe qu'ils étaient apparemment pas trop enclins à forcer sur les pédales. J'ai donc pris la corde et foncé sur dix tours. Forcément sans battre de records. Et depuis longtemps, j'ai ressenti pour la première fois un manque de sucre dans mon corps. Il faut dire que je ne bouffe que des légumes depuis la fin août et qu'un peu de féculents m'irait bien pour pouvoir terminer mon Roc d'Azur sur le VTT tandem et pas dans une ambulance.

Nonobstant, j'ai perdu 5 kg depuis. Je continue de faire ; non pas un régime ; mais simplement attention. On devrait tous le faire. Y compris quand il y a des terre-pleins centraux.

 

 

 

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