Le Loup tranquillou et puis c'est tout

Il y a des journées qui paraissent plus longues que les autres. Savoir que je suis en vacances d'ici quelques heures doit vraisemblablement encore accentuer ce sentiment. Même si je reste à domicile durant ces congés. (Je dis ça pour les petits malins sur le Net qui détectent le mot "vacances" sur les réseaux et qui se permettent ensuite une petite "visite à domicile", histoire de voir que tout va bien. C'est mon cas. Merci.)

Et je fais tout pour continuer de me sentir bien, malgré quelques petits désagréments de santé liés à l'âge et à une pratique sportive de longue date et pas toujours très bien encadrée et planifiée. Disons que je paye un peu les pots cassés comme beaucoup de mon âge.

Mon secret "bonheur" ?

  • Un réveil aux aurores ; bien avant les premières lueurs du jour, même en plein été quand les nuits se font courtes.
  • Du travail aussi. Belle-Maman estime que je suis hyperactif. Pour vous dire la vérité, j'ai toujours l'impression que je n'en fais pas assez ; ou plutôt que les journées sont trop courtes. Enfin les deux sont certainement liés.
  • Du repos. Ça va de soi. Depuis quelques années, je m'octroie une sieste en début d'après-midi. Il n'y a que lorsque je dois répondre à quelque obligation que j'y déroge.
  • Du sport ; mais ça vous le savez
  • De la bonne table. Et c'est là que le bas blesse.

Exemple : hier en terminant ma dure journée de travail à 12h30, je retrouvais mon frangin pour un rendez-vous "Kébab" comme nous le faisons assez régulièrement. Comme souvent, ce genre de déjeuner que l'on pourrait prendre "sur le pouce" se transforme en repas frugal. La faute aux amis qui ont la même idée que moi, le même jour, à la même heure ! Bref on se retrouve à 7 ou 8 et la table se remplie d'autant de roulés d'agneau grillés, accompagnés de l'indispensable sauce Algérienne, de ses frites bien grasses ; sans oublier le petit rosé bien frais en carafon.

Après deux heures de ripailles, impossible de savoir s'il n'y aurait pas eu autant de convives que de carafes de rosé. Et personnellement, à ces heures là, je suis plutôt en train de reposer mes paupières. Là, il me fallait faire quelques emplettes sur Nice avant de rentrer.

J'arrivais à mon domicile à 18h30 avec la ferme intention d'éliminer mes excès du jour. Juste une petite heure avant de passer un peu de temps avec les miens. Je ne manquais pas l'occasion d'en aviser mon ami Jean-Luc, le "Caliméro du vélo" ; qui, la saison de BMX terminée, retrouve en odeur de sainteté la pratique du VTT et du vélo de route en se plaignant de ne pas être prévenu quand je roule. Erreur corrigée ; mea culpa.

Manque de chance, mais ce n'est que partie remise, il n'était pas disponible. C'est donc seul, qu'après un bel orage, j'enclenchais mes pédales automatiques pour une boucle de récupération. Pas de cette "récupération" des grands exploits sportifs ; celle des repas trop gras, trop salés, trop sucré...

Quoi ? L'alcool, c'est du sucre ; non ?

 

 

"Le Loup tranquillou". Voilà l'idée qui m'est venue dès mes premiers tours de roues : Eliminez l'excès de "Cigalou". Puis bien tourner les genoux, éviter les cailloux. Respirer profondément et ne pas trop monter mon pouls. Prendre le temps d'écouter les piou-pious, de regarder si je perds pas un écrou. Me dire qu'avec cette météo, j'aurais pu monter mon garde-boue. Avant que je n'en devienne fou, ne pas rouler jusqu'au Pérou et m'en revenir à mon nid doux.

 

 

Vous savez quoi ? Je n'étais pas surpris de ne voir aucun PR dans mes statistiques Strava en rentrant. Mieux même ; j'en étais rassuré !

"Carpe Diem" qu'ils disaient...

 

 

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet

Propulsé par Dotclear | Thème original par N.Design Studio - Adapté par Pixials et Pierre Van Glabeke

Fil des billets Fil des commentaires