14 Juillet & Granfondo sans artifice
Samedi 14 juillet, jour de Fête Nationale, rien ne laissait présager qu'un Granfondo se fomentait. Je soupçonne cependant Benoit d'avoir quelque peu "topoté" une destination à 50 km de Roquefort et de prevoir un aller-retour pour y parvenir.
Agay était donc son choix de destination, et elle convenait parfaitement à David et à moi. En partant à 6h30, nous étions large pour être rentrés pour l'apéro, mais c'était sans compter sur une météo plus qu'aléatoire puisque je devais enfiler une veste de pluie dès les premiers tours de roues. Allions-nous devoir nous mettre à l'abri le temps que quelques averses ne tombent ? Seul l'avenir allait nous le dire.
Alors que nous partions sur un rythme tranquille, je proposais à David et Benoit de faire l'aller par l'itinéraire le plus court, puis de voir notre état physique pour décider de celui du retour. Nous avons roulé au train jusqu'au bord de mer à Mandelieu, puis dès que les premières bosses sont apparues, j'avoue que des fourmis m'ont vite parcouru les jambes et que je me suis permis d'accélérer parfois. A ma grande surprise, David parvenait à s'accrocher le plus souvent, et Benoit, lui, ne nous cédait que quelques mètres. Finalement, nous nous retrouvions assez rapidement sur la plage d'Agay sans trop avoir eu la sensation de forcer. Un café plus tard, nous remontions sur nos vélos pour prendre le chemin inverse.
Jusqu'à Mandelieu, de toute façon il n'y a guère le choix d'autres itinéraires. Et les discussions et plaisanteries qui n'ont pas réellement cessé durant notre périple nous ont fait manquer la bifurcation vers La Napoule. Du coup, nous sommes descendus jusqu'à l'hôtel Pullman pour repiquer par le golf et remonter entre la Siagne et les pistes de l'aérodrome de Mandelieu. Arrivés au collège des Mimosas, en lieu et place de remonter par La Roquette, nous options pour continuer jusqu'à Pégomas pour une seconde pause. Plus de café à cette heure, mais plutôt un soda bien chargé en sucre rapide.
Lorsque nous sommes entrés dans les gorges de La Mourachonne, les premiers signes de fatigues sont apparus chez mes compères. Mais tous les deux faisaient preuves d'acharnement pour trouver les ressources et se hisser jusqu'à Mouans-Sartoux, sans pour autant se voiler la face : la dernière difficulté du jour restait encore à faire ; monter jusque Plascassier. J'ai eu beau les rassurer en leur annonçant qu'elle ne durait que 2 km, leur jambes ne voulaient plus y répondre.
En haut de l'ultime difficulté, nous déroulions jusque Valbonne, mais nous étions partagés sur l'imbroglio que créait nos trois GPS différents. Aucun ne mentionnait les mêmes valeurs que les deux autres ! Par sécurité, et afin d'être sûrs de boucler leur premier Granfondo, Benoit et David acceptaient de rouler jusqu'au rond point de Biot - Carrefour Market avant de revenir sur nos pas et de terminer notre beau périple autour d'une bonne bière Belge.
Un Granfondo le 14 juillet ; ça s'arrose !
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