Baptême du Kern
Je crois que je deviens un pro de la mécanique VTT. Pas une vis qui se desserre, pas un craquement, pas un boulon qui saute ; rien ! Aucun soucis mécanique alors que mon nouveau Sunn Kern est tout fraîchement assemblé par mes soins. Bon OK, je suis tout de même capable de me faire peur au point de regretter mon achat dès la fin de la première descente ; et pour cause...
Je l'ai faite avec la fourche en position verrouillée ! Tu m'étonnes que j'ai eu la sensation d'avoir un morceau de bois entre les mains !
Bref, ça y est ; le Kern est rentré moucheté et un même avec un premier choc sur le grand plateau ! Mais rien de cassé. Pas encore. Quand à moi rien de cassé non plus. D'autant qu'il me reste encore mes 13 points de suture au visage jusqu'à lundi et qu'il n'aurait pas fallu que je prenne une ronce ou une branche basse à la sortie d'un virage.
Ces mêmes virages que j'ai encore bien du mal à prendre avec ces roues de 27.5 pouces. Je sors extérieur. Mais ça c'est amélioré en fin de sortie. Sinon je reviens satisfait du comportement de ce nouveau joujou. Sur un sol plutôt humide, j'ai vite ressenti la différence d'adhérence du train arrière et du point de pivot virtuel. Il a fallu que je dégonfle un peu mes pneus à chambre, que j'avais sur-gonflé par peur de crever.
C'était une bonne chose d'être accompagné par Jean-Luc, parce que je n'aurais pas osé me surpasser dans le cas contraire. Non que ça m'aurait permis de me muer en compétiteur acharné, mais juste de faire les efforts pour lui éviter de trop m'attendre aux changements de direction.
Et là je vous vois vous interroger :
"Mais tu es allé au Camp Tracier, Bertrand ! Tu connais le coin par coeur ; non ?"
Et bien non ! Pas tout à fait. Parce que le Camp Tracier n'est qu'un enchevêtrement de sentiers et que par habitude, on prend toujours les mêmes. Avec Jean-Luc, j'ai pu en découvrir d'autres, fraîchement nettoyés pour l'occasion. Bref, encore une "Terre inconnue" ;)
Ce qui ne m'a pas empêché de récolter quelques coupes sur Strava au passage ; puisque seul une poignée de vététistes ont arpenté ces itinéraires.
Mais 15 bornes auront suffit à me fatiguer. Les fêtes ont laissé des traces ; ou plutôt des kilos ! Déjà que mon sac à dos était lourd de tout l'outillage en cas de besoin...
Du coup, en fin de sortie il a bien fallu qu'on se remonte le moral Jean-Luc et moi. Alors quand on est passé devant le nouveau pub "Le Heaven", on n'a pas pu résister à l'appel de la Guinness à la pression. Et dire que la serveuse nous a demandé si on voulait 33cl ou une pinte.
Est-ce qu'on a des gueules à boire la Guinness en 33 cl ? Hein ?!
Bref, y'a plus qu'à répondre au tag de Sunn sur les réseaux sociaux : #VaRouler !
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