Traitement de choc à la Plage des Ondes

Quatre semaines de disette pour soigner une tendinopathie fissuraire ; bref, une grosse tendinite au niveau du coude gauche causée d'après les médecins consultés par de trop nombreuses années de crispations sur un guidon. Je ne vois que mon guidon de VTT où j'aurais pu autant serrer les poings, et j'aurais bien voulu les voir moi les toubibs aux temps où les fourches télescopiques et autres amortisseurs de motos n'étaient pas encore de ce monde sur les vélo-tout-terrains. Combien d'années à serrer les poignées de mon cintre pour éviter la chute au fond d'un ravin ? De 1988 à 2018, le compte est vite fait : 30 ans. Mon corps à le droit de me signaler qu'il commence à être fatigué quand même ; non ?

 

Et il le fait bien, parce que 4 semaines de repos (disons plutôt "sans sports") plus tard, je n'ai pas l'impression que les choses se soient arrangées. Je suis donc du genre à soigner le mal par le mal, surtout quand mon équilibre mental est en danger : je crois que je commençais à devenir invivable à la maison à tourner en rond ou n'avoir que les tâches quotidiennes d'un père de famille comme exutoire.

Hier soir, en rentant de la fête des voisins, j'ai senti qu'il fallait que je remonte sur selle, et je n'ai pas attendu bien longtemps pour m'y plier. Dès ce matin 7h30, je retrouvais le bonheur de sentir le vent dans mes cheveux et de voir les paysages défiler de part et d'autres de mon Scott CR1.

Vous vous doutez bien qu'après un mois d'arrêt, je n'allais pas m'aventurer en montagne. J'ai donc opté pour un petit bord de mer en mode "rando-ballade-j'en-prends-plein-les-mirettes", histoire de reprendre vite goût au bitume (Il vaut mieux que j'évite le VTT encore pour l'instant ; parole de vieux-sage). Chemin faisant, l'idée d'un tour du Cap d'Antibes me tentait bien et je m'y suis laissé porté ; semant dans la dernière rampe un cycliste avec qui j'avais suivi quelques relais sur le plat mais qui s'est avéré être un peu juste dès que les pourcentages s'accentuaient.

Et puis je ne pouvais pas manquer de prendre quelques photos de la tour Gênoise de la Plage des Ondes avant de poursuivre jusqu'à Vallauris et rentrer par le Parc de la Valmasque, puis Mougins, Valbonne et Roquefort.

 

 

Pour la petite anecdote, il a fallu que je rassure cette jeune femme d'une quarantaine d'années environ et qui bronzait topless juste derrière le parapet de la route en lui affirmant que si je sortais mon smartphone ce n'était que pour immortaliser la tour et non son joli profil.

 

 

Après 10 bonnes minutes à enrichir mes réseaux sociaux, je repartais plutôt tranquillement avec l'objectif de prendre du plaisir. Et j'en ai pris, même si une fois rentré à la maison il m'a fallu préparer une poche de glace à appliquer une demi-heure sur mon coude. Pour vous donner un ordre d'idée de la douleur, il m'était impossible de tourner mon poignet pour regarder ma montre !

Mais j'ai roulé et je m'en fout.

 

 

 

Dites mes amis du #ConcoursDeQuéquettes (j'ai nommé "Strava") ; d'ici peu de temps nos photos publiées sur Instagram ne seront plus synchronisées sur le réseau social des sportifs. J'ai reçu ce courriel des services de Strava :

 

 

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