Un kawa au Cap-Ferrat

Ça a du bon les congés ! Sans vraiment rouler plus souvent, je roule surtout plus longtemps. Et puis mon intronisation dans un groupe d'ami footballeurs n'y est pas totalement étranger non plus... C'est donc en compagnie de Benoit (qui a donc acheté une nouvelle paire de chaussures de vélo) que je prenais la route mardi...

C'est la première fois que je roulais avec Benoit. Donc je reste toujours prudent quand au rythme à adopter. Concernant le personnage, je ne me fais plus de soucis depuis bien longtemps. Déjà il est bien costaud comme moi et surtout il a un mental à toute épreuve. On devrait donc bien pouvoir rouler un bon bout de temps.

Au départ, il était convenu que je l'emmène du côté du Col du Logis de Paris, dans l'Estérel ; mais notre homme s'en revient d'une ascension du Col de Vence la semaine précédente qui l'a plutôt poussé dans ses derniers retranchements (d'après les échos de ses amis alors présents). J'ai donc opté pour une sortie à profil quasiment plat ; et chez nous on ne le trouve qu'en bord de mer.

 

 

Ça risque de vous faire sourire, mais j'ai cru que j'avais complètement oublié comment rouler sur une piste cyclable. De l'hippodrome jusqu'au port de Nice, j'ai eu le loisir de me rappeler à ce bon souvenir. Il faut dire que la pratique de la bicyclette s'est tout de même bien démocratisée, notamment le vélotaf sur Nice. Partis de bonne heure ce mardi, nombreux était les cyclistes en chemisettes et manches relevées, avec une valisette sur le porte-bagage.

Nombreux aussi étaient les joggeurs et les joggeuses mais... beaucoup plus de joggeuses, je dois bien l'avouer. Pour le plus grand plaisir des yeux. Les miens, mais aussi ceux de Benoit. Et à trop regarder à droite et à gauche ces jolies gambettes en plein effort, difficile de rester concentrés sur trajectoire. Personnellement j'étais si troublé, que j'ai manqué un virage pour tirer tout droit en évitant de peu un autre cycliste venant de face (ce dernier me traitant au passage de "connard", mais je l'avais bien mérité ; non ?"). J'ai aussi bousculé de l'épaule un papy-cycliste en promenade qui zigzaguait quelque peu sur la piste cyclable et j'ai malencontreusement choisi le mauvais côté pour le dépasser. Quand je suis arrivé à son niveau, il s'est rabattu sur moi. Je l'ai renvoyé dans ses cordes de l'épaule gauche en m'excusant. Par la suite, j'ai redoublé de prudence.

 

 

Et nous sommes donc arrivés Benoit et moi sans encombres à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Le temps d'y déguster un bon petit café sur son petit port de plaisance et d'en faire le tour avant de s'en retourner vers Roquefort en optant pour une montée par la route des crêtes jusqu'à La-Colle-Sur-Loup puis remonter le vallon de La Miaine.

C'est là que ça s'est un peu gâté pour Benoit, mais il avait si bien roulé jusque là que je ne pouvais pas lui en tenir rigueur. Je me suis efforcé de le tirer un peu dans les premiers kilomètres d'ascension, mais il préfère (et je le conçois aussi) rester seul quand il est dans le dur. Une façon de monter à son rythme et de se débarrasser d'une certaine pression.

Il a même refusé d'en boire une quand je l'invitais pour le verre de l'amitié à l'arrivée. C'est dire s'il fait tout pour l'oublier !

 

 

 

 

 

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